Discours prononcés dans la séance publique tenue par l'Académie Française pour la réception de M. François Mauriac le jeudi 16 novembre 1933.

in-4, broché, non coupé, 51 pp., portrait de Brieux en frontispice (en double). Edition originale du discours de Mauriac en hommage à son prédécesseur, Brieux. Réponse d'André Chaumeix. En parfait état.Faire l'éloge d'Eugène Brieux n'était pas un exercice facile pour Mauriac, tant cet auteur dramatique était éloigné de lui, comme il l'avoue dans une lettre : « Brieux ne m'inspire pas. » Pourtant il s'est penché avec sérieux sur la vingtaine de ses « pièces-conférences », selon la formule d'un critique, et le résultat est plus qu'honorable. Face à ce « fils d'ouvrier » qui aurait professé « un mépris de toute métaphysique », le romancier chrétien ne craint pas de lui prêter quelque nostalgie pour son « enfance toute baignée de Dieu ». Il revient plusieurs fois sur sa qualité d' « apôtre social » et il termine en évoquant son dernier combat pour soulager la condition des aveugles de guerre.