COLETTE. | Belles saisons.

COLETTE.

Belles saisons.

Éditions de la galerie Charpentier 1945

in-folio, bradel de toile bleu canard, dos et plats recouverts de papier marbré à dominante bleu azur, pièce de titre de maroquin bleu canard, doublures de papier bleu, gardes de papier sable, tête dorée, non rogné, couvertures et dos conservés (Honnelaître), 101 pp. Édition originale illustrée de 21 pointes sèches de Christian Caillard, dont la page de titre. Tirage limité à 350 exemplaires, celui-ci un des 50 de tête numérotés sur vélin blanc de Lana enrichis d'une suite des gravures. En belle condition. Habituée de la galerie Charpentier où elle retrouvait beaucoup de ses amis peintres, Colette préfaça plusieurs catalogues d’exposition (Chas-Laborde en 1942, « Fleurs et Fruits depuis le romantisme » en 1942-43, Camoin en 1945) et fit paraître dans la collection d’ouvrages imprimés par Daragnès plusieurs éditions illustrées de ses textes : Flore et Pomone, illustré par Laprade, en 1943, Belles saisons, illustrée par Christian Caillard, en 1945, Bella-Vista, illustré par Jacques Thévenet. De ces trois éditions, Henri Clarac ne retint que celles qui pouvaient être considérées comme des éditions originales. Sous le titre Belles saisons sont rassemblés treize textes parus de façon éparse dans la presse (Le Journal, Marie-Claire, Mieux-vivre, Art et médecine, La Revue des sports et du monde, Mathis, Ford) entre 1935 et 1943, dont douze sont inédits (« Fin de saison en Provence » avait déjà été publié dans Les Cahiers de Colette 4 en 1936). Une fois encore le mode de composition et l’absence d’homogénéité chronologique signale l’intervention de Maurice Goudeket qui fit de ces éditions de demi-luxe, dans les années 40, une des principales sources de revenus du ménage. Celui-ci fera de nouveau appel à Christian Caillard, probablement rencontré à Saint-Tropez, pour illustrer Fleurs du désert en 1960.Le recueil emprunte son titre aux diverses saisons de l’année évoquées dans des textes où le lyrisme contenu de la maturité trouve parfaitement à s’exprimer. Colette avait d’ailleurs trouvé dans ce rythme cyclique un écho à sa propre obsession de la courbe, du cercle et du retour : « Tendre vers l’achevé, écrit-elle, c’est revenir à son point de départ. »Cette édition ne doit pas être confondue avec celle parue posthumément sous le même titre aux éditions Flammarion (1955), augmentée de vingt-deux textes dont les articles parus en 1941-42 dans L’Officiel de la couture et de la mode de Paris, un article paru dans Le Figaro littéraire en 1952, les textes de Mes Cahiers, le discours de réception à l’Académie royale belge et Ces dames anciennes.(Notice de Frédéric Maget pour le catalogue de la collection Colette des Clarac)

Illustrateur(s) : Caillard (Christian).

  • 500 €
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