Un jour, je m'en souviens... Mémoire parlée.

in-8, broché, couverture rempliée, 236 pp. Edition originale. Retour sur une existence qui ne manque pas de romanesque : Max-Pol Fouchet découvre Alger à l'âge de dix ans. Son père, gazé de guerre, qui fut toujours pour lui un exemple de probité morale meurt en 1929. A vingt ans le jeune homme rompt avec le milieu familial et devient tour à tour peintre en bâtiment, mousse sur un cargo, surveillant de collège, puis en 1936, conservateur-adjoint au Musée des Beaux-Arts d'Alger, et enfin professeur d'histoire-géographie à la Médersa. La guerre déclarée, il fonde la revue "Fontaine" qui défend les valeurs de la France libre. Il sera l'ami d'Albert Camus, d'Emmanuel Mounier ou encore de Paul Eluard dont on croise souvent les figures dans ces mémoires qui portent jusqu'à la Libération. Un des 70 exemplaires numérotés sur vélin pur fil Lafuma-Navarre, seul tirage en grand papier. En parfait état.