Le pain bénit.

in-18, demi-percaline aubergine moderne, titre doré en long, 23 pp. Né au village de Marigny, près de Nevers, et mort en 1670, l'auteur entra de bonne heure dans les ordres, mais ne fut jamais qu'un abbé de cour, coureur de ruelles et bel esprit. Familier du cardinal de Retz, il prit une part active aux intrigues de la Fronde et aux libelles dirigés contre Mazarin, avant de se placer sous la protection du prince de Condé, qui aimait ses bons mots. Dans le présent poème satirique, l'abbé s'en donne à coeur joie contre les marguilliers, les plus zélés de ses paroissiens qui l'accusaient de bâcler son office ! Le présent exemplaire, auquel manque la page de titre, appartient à la seconde édition de 1673, identifiable d'après Brunet grâce au fait qu'elle comprend 505 vers et non 504. Ex-libris gravé.