REVUES | La Conque.

REVUES

La Conque.

Paris 1891- 1892

11 livraisons au format in-8 reliées en un volume à la bradel, plein parchemin crème, plats et dos lisse encadrés d'un filet doré, doublures de papier blanc bordées et encadrées d'un filet doré, gardes de soie or encadrées d'un filet blanc, tranches dorées sur témoins, couvertures conservées + 1 numéro spécimen demi-parchemin crème à la bradel, gardes de papier or encadrées d'un filet blanc, dos lisse, tête dorée, non rogné, couvertures conservées, les deux volumes réunis dans un double étui bordé (E. & A. Maylander).Collection complète. Un des 20 exemplaires de tête sur Japon non mis dans le commerce, dont seule la première livraison est numérotée de la main de Pierre Louÿs (« Japon » n° « sept »). Il est bien complet des suppléments aux premier et dernier numéros et du numéro spécimen imprimé sur vergé de Hollande et relié à part. Exemplaire parfaitement établi par Maylander avec l'ex-libris gravé d'André Schück.Revue emblématique de la période symboliste, La Conque est dirigée par Pierre Louÿs pour former une « anthologie des plus jeunes poètes ». On y découvre les premiers vers de Léon Blum, André Gide, Pierre Louÿs, Paul Valéry, alors âgés de 19 à 22 ans. Sous une élégante couverture glacée jaune imprimée en bistre qui porte en exergue cet alexandrin d’Henri de Régnier, « Où je souffle un appel à quelque dieu qui passe », chaque numéro s’ouvre sur un poème d’un maître de la génération précédente : Lecomte de Lisle, Swinburne, Mallarmé, Verlaine… La douzième livraison, annoncée, n'est jamais parue car Félicien Rops ne termina pas le frontispice qui lui était destiné.André Gide publie dix pièces, « Nuit d’Idumée » (n° 2, avril 1891), « La Promenade » (n°10, décembre 1891) et huit « Poësies » signées André Walter (n°11, mai 1892).
  • 7 500 €
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Livre disponible à Paris