LAMARTINE (Alphonse de).
Le dernier chant du pélerinage d'Harold.
Paris Dondey-Dupré et Ponthieu 1825
in-12, demi-veau glacé miel, dos lisse orné de frises dorées, 178-(14) pp. Edition originale. A sa mort, Byron "sent le soufre" pour tous les royalistes ultra, milieu dans lequel Lamartine a construit ses premiers succès, et certains de ses amis veulent le dissuader d'écrire un poème à la gloire du barde anglais. Dans ce morceau de bravoure qu'il considère comme son meilleur ouvrage (voire même, en toute modestie, comme le meilleur poème du temps !), Lamartine met en scène les derniers mois de la vie de Byron, sous le nom de son héros Harold, et il y mêle réalité (le départ d'Italie pour la Grèce et sa mort là-bas), anachronismes (l'épisode des filles de Souli), et fiction (par exemple, une fille "naturelle" qui n'est pas celle réelle de Byron). Le poème est un immense succès de librairie, même si la plupart des critiques et beaucoup de ses lecteurs ne pardonnent pas à Lamartine d'avoir "christianisé" les dernières interrogations du héros avant sa mort : à l'époque, chaque critique, chaque poète, chaque lecteur pense comprendre Byron mieux que tous les autres et ne supporte pas qu'on l'interprète différemment de lui ! Reliure de l'époque usée (restaurations aux mors, dos épidermé et rousseurs éparses). Ex-libris gravé.
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Livre disponible à Eymoutiers