Pages de journal. 1939-1942.

in-12, reliure de toile verte et jaquette illustrée de l’éditeur sur le modèle de la collection de la Pléiade, 169 pp.Édition originale, sauf pour une partie de « Dieu, fils de l'homme » qui suit les « Pages de journal » [Naville 383]. Il n’a pas été tiré de grands papiers. Extraits du journal de Gide jusqu’à son départ pour Tunis en mai 1942 (il ne reviendra en France qu’en mai 1945). L’on suit de manière irrégulière ses réflexions littéraires ou politiques. Dans un souci de vérité, il ne cache ni ses moments d’admiration envers Pétain, ni ses désaveux. Au risque de noircir son image, il ne veut se montrer plus valeureux qu’il n’est, ne mentionnant jamais les actions, démarches, visites de camps qu’il a entreprises pour aider le sort des réfugiés ou sauver des juifs, tel Jacques Schiffrin qui grâce à son aide put gagner les Etats-Unis. En lui confiant la publication de ces pages, Gide aidait encore son ami à relancer son activité éditoriale.